Saint-Sulpice de Faleyrens

5000 ans d'histoire.

Présentation

Nom du Maire :
Yvan DUMONTEUIL

Le conseil municipal :
DUMONTEUIL Yvan, GADRAT Max, CAMUT-MILLIANCOURT Françoise, DEBART Jean-Daniel, XANS Florence, STACHOWICZ Pierre, GUILLOT Valérie, LUCAS Marc, TRIBAUDEAU Brigitte, SABRE Yoann, SAINTE LUCE Laure, DEBAUD Jonathan, FAVARETTO Christiane, ROSSIGNOL Patrick, SERVANT Céline

Horaire d’ouverture :

Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30

1456

habitants

1817

hectares

Saint-Sulpice-de-Faleyrens est l’une des huit communes faisant partie de la juridiction de Saint-Émilion, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco pour ses paysages culturels.

Saint-Sulpice-de-Faleyrens est bordée sur environ 10 kilomètres par la Dordogne (classée réserve mondiale de Biosphère par l’UNESCO) et se trouve au cœur du célèbre vignoble de Saint-Émilion. Elle se situe à quelques minutes de Libourne et environ 40 minutes du centre de Bordeaux.

L’activité principale de la commune est liée à la viticulture. Si la partie sud-ouest de la commune est occupée par un paysage de palus, la partie nord-est est, elle, occupée par des vignobles produisant du vin d’appellation Saint-Émilion et Saint-Émilion Grand Cru. On peut également trouver des vignes produisant du Bordeaux et Bordeaux supérieurs.

En 1999, au même moment que la Juridiction de Saint-Émilion, les paysages de Saint-Sulpice-de-Faleyrens ont été classés au Patrimoine mondial de l’humanité. La commune accueille un des plus anciens témoignages d’occupation humaine de la juridiction : le menhir de Peyrefitte (environ moins 3000 ans av JC), le plus grand d’Aquitaine, classé monument historique en 1889, autour duquel les habitants se réunissent et fêtent depuis des millénaires, et même encore aujourd’hui, le solstice d’été.

L’église romane des XIe et XIIe dont l’abside est inscrite en 1925 au titre des Monuments Historiques. Des châteaux prestigieux ont leur histoire liée à celle de la commune c’est le cas des châteaux Lescours, Le Castellot ou Monbousquet.

Des monuments historiques remarquables

Sur la commune de Saint-Sulpice-de-Faleyrens, on compte plus d’une centaine de propriétés viticoles ainsi que de très belles bâtisses historiques comme le Château Castelot, près du coteau, où Henri IV s’arrêta pour dormir, en 1578. Le Château Monbousquet est le seul château à Saint-Emilion, à produire un vin blanc sec. Il est érigé au milieu d’un très beau parc d’où on peut entendre des paons criailler. Enfin, le Château de Lescours, dans lequel Henri IV a séjourné et Louis XV a fait halte, et qui a conservé ses douves.

Le monument immanquable de Saint-Sulpice-de-Faleyrens est le Menhir de Pierrefitte, pierre érigée de plus de 5 mètres de hauteur en bord de Dordogne. Vieux de 5 000 ans, il est classé aux Monuments historiques. Il est remarquable par sa taille mais aussi par sa légende. On raconte que le menhir aurait attiré l’attention du moine Emilion, alors en pèlerinage, et qu’il aurait décidé de s’installer dans une grotte du rocher calcaire, une combe, toute proche.

Autre monument incontournable, l’église, datant du XIIème siècle. Elle est classée monument historique dans son intégralité, depuis 2008. Près d’elle, une croix est édifiée, au milieu du cimetière. Au soleil levant, une vierge s’y dessine. Elle laisse la place au Christ, au soleil couchant.

Ce patrimoine naturel et culturel, chargé d’histoire, doit être respecté, surveillé et entretenu. Un message important que les habitants de Saint-Sulpice-de-Faleyrens souhaitent transmettre aux générations futures.

Le Menhir de Pierrefitte

Dans la vallée de la Dordogne, au bord de la route menant de Libourne à Saint-Sulpice de Faleyrens, se dresse le célèbre mégalithe de Pierrefitte bien reconnaissable à sa forme évoquant une gigantesque spatule. Ses dimensions imposantes (hauteur 5,20 m, largeur maximale 3 m, épaisseur 1,5 m; sa masse est estimé à 50 tonnes) en font le plus grand menhir de Gironde, mais aussi du Sud-Ouest de la France. Ses rivaux de la Chalosse (Sainte-Colombe et Larivière) et de l’Agenais (Tayrac) sont bien moins majestueux.

Constitué d’un bloc monolithe de section quadrangulaire et légèrement incliné, il est le résultat d’un énorme travail collectif des populations néolithiques. Taillé dans un calcaire à astéries, le bloc a été extrait vraisemblablement des affleurements de Saint-Emilion, situés à environ 2,5 km du site. Ce travail témoigne d’un véritable exploit de la part de ses constructeurs.

Le menhir présente à sa partie inférieure un curieux étranglement, qui peut être le fait de ceux qui l’ont érigé ou d’un travail plus récent des carriers. Sur l’une de des faces, à 0,70 m au dessus du sol actuel, on remarque un « trou à offrandes » de forme circulaire creusé au Moyen-Âge.

La datation de cet élégant mégalithe est difficile en l’absence de matériel lithique ou céramique fermement associé. Situé à proximité de la région la plus riche en allées couvertes, que l’on date traditionnellement du Néolithique final (-3 500 / -2 800), il est vraisemblablement contemporain de ces dernières.

Des textes juridiques du treizième siècle font état du monument qui est désigné sous le nom de « Petra Fixa » et qui servait à borner les limites de la juridiction de Saint-Emilion.

Les habitants le fêtent à chaque solstice d’été. Selon la croyance, « la pierre levée » avait la réputation de garantir bonheur et prospérité. Les jeunes gens s’y rendaient pour bénir leurs amours.

Enseignement

Ecole du Menhir

1 bis avenue du Général de Gaulle
Tél : 05 57 24 76 00
E-mail: 
Nom du directeur : Monsieur Adrien ALVAREZ